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Meteora

Bei unserer Ankunft zerreißen die Steinspitzen von Meteora den dichten weißen Nebel wie aus den Tiefen einer alten Sage, erstaunlich hoch und glatt geschliffen. Vor Milliarden von Jahren waren diese Felsen der Boden eines Flusses, aus seinen Sedimente entstand dieser zarte sandbraune Felsen.

Wer, um Gottes Willen, würde auf die absurde Idee kommen, auf diesen hohen Spitzen etwas bauen zu wollen? Fromme Mönche natürlich, Gläubige, die sich Gott nähern wollten, die in den vielen Höhlen in den Felsen Zuflucht gesucht haben.


Man weiß bis heute nicht genau, wie sie es geschafft haben, da hinauf zu kommen. Manche glauben sie haben Stufe um Stufe Treppen in den Stein geschlagen. Andere behaupten, sie hätten Drachen fliegen lassen, die Seile hoch trugen. Wie auch immer, sie haben es geschafft, so dass mehrere Jahrhunderte lang bis zu 26 Klöster auf den Spitzen thronten. Man nennt sie bis heute die Meteoren, „in die Höhe heben“.


Früher musste man Stunden wandern, klettern und zu guter Letzt eine Seilleiter erklimmen um dort oben anzukommen. Erst 1920 baute man Straßen und Treppen, um die Klöster zugänglicher zu machen.

Diese einfache Erreichbarkeit hat das Klosterleben deutlich verändert, das ruhige Klosterleben ist nun durch die Touristenströme beeinflusst. Glücklicherweise waren wir außerhalb der Saison relativ alleine dort, wodurch die Ruhe noch spürbar ist, nur unterbrochen durch das Glockenkonzert aller Klöster, die zum Gebet läuten.


A notre arrivée, les pics rocheux de Météora déchirent le brouillard épais et blanc comme venant des profondeurs d’une vieille légende, incroyablement hauts et lisses. Il y a des milliards d’années, ces rochers étaient le lit d’un fleuve, de ses sédiments est faite cette roche tendre couleur sable.

Qui aurait l’idée absurde de vouloir construire quelque chose en haut de ces pics ? Des moines bigotes bien sûr, des croyants qui voulaient se rapprocher de Dieu, qui ont cherché refuge dans les grottes de ces falaises.


On ne sait toujours pas comment ils sont parvenus à atteindre ces sommets. Certains croient qu’ils ont creusé des escaliers, marche par marche ; d’autres prétendent qu’ils ont fait voler des cerfs-volants pour accrocher des cordes tout là-haut. Peu importe, ils ont réussi, c’est ainsi que pendant plusieurs siècles jusqu’à 26 monastères ont trôné sur ces pics. On les appelle jusqu’à aujourd’hui les Météores, « suspendus au ciel ».


Autrefois, il fallait marcher et escalader pendant des heures puis monter une échelle de corde pour atteindre ces monastères. Ce n’est qu’en 1920 qu’on construisit des routes et des escaliers pour les rendre plus accessibles. Cet accès facile a changé la vie monastique, aujourd’hui influencée par le flux des touristes. Heureusement, nous y étions en hors-saison, nous avons pu ressentir cette paix, uniquement interrompue par le concert des cloches de tous les monastères, qui sonnent la prière.




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