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Dear Tourists

Ma :

Chers touristes,

Je sais que vous ou nous, c’est pareil (ou presque). On veut voir du monde, découvrir ses beautés, bien manger et bien boire, se balader sur la plage, dans la forêt, dans les centres-villes, profiter de l’instant présent, avoir du temps pour lire, rêver, discuter…

Oui, mais. Pourquoi vous entassez-vous sur un minuscule point du globe ? Pourquoi voulez-vous voir ce qui est connu et pourquoi êtes-vous aveugles à ce qui ne l’est pas ? Pourquoi découvrir le monde ne signifie pas (toujours) pour vous, découvrir les gens, les vrais, ceux qui y vivent, qui l’ont conçu, qui le modifie jour après jour ?

Nous, il y a quelques jours, nous avons visité Copenhague. Il parait que Copenhague, ce n’est pas Paris. « Y’a rien à voir », nous ont dit certains. Nous, nous avons été déçus par ce qui fait sa renommé. Comme nous l’a fait remarqué le couple d'anglais que nous y avons rencontré : « La petite sirène, elle n’est même pas au milieu de l’eau, on peut même lui grimper dessus et faire un selfie. » Dans son château se baladaient des files interminables de Minions sur roues, casques blancs, écouteurs dans les oreilles, filant sans rien voir le long des allées pavées.

Pourtant, il aurait suffi de se retourner pour découvrir une autre statue, moins connue certes, de se balader le long de la berge pour atteindre une copie du David de Michelange.

Il aurait suffi de se promener le long du canal pour découvrir un flair tout à fait différent de celui de Paris, un flair qu’on ne trouve nulle part ailleurs.

Il aurait suffi d’ouvrir la conversation avec Morten et sa femme pour rencontrer de vrais Danois, de s’installer pour quelques heures entre des huttes de pêcheurs et des jardins communautaires pour voir passer des femmes à peine enceintes qui porte leur petit ventre rond comme un trophée, beaucoup d’amoureux des chiens avec beaucoup beaucoup de chiens, des cyclistes à perte de vue.

Il aurait suffi d’aller faire vos courses au Lidl ou au Aldi d’à côté pour découvrir un supermarché danois et le goûts inimitables des fricadelles de poisson.

Cette masse de touriste que Copenhague peut encore contenir tant bien que mal représente littéralement une inondation pour des petites villes comme Fjällbacka, qui n'avait pas prévu sa renommée soudaine due à la série de romans policiers de Camilla Läckberg. Quand tu te mêles aux touristes que les bus vomissent à tour de bras dans ce petit port de pêche, tu te rends finalement compte que tu es, toi aussi, une partie du problème.


Ga :

Wenn man eine Reise beginnt, und besonders eine so große Reise, die mehrere Monate dauert, macht man Pläne und man überlegt, ob, in unserem Fall, beim Wohnmobil alles reisefit ist, man alles dabei hat, was man braucht, und natürlich, was man sich alles ansehen mag.

Bei allen Dingen die man heute tut kreist der Gedanke der Verantwortung und der Nachhaltigkeit einem um den Kopf.

In den letzten Wochen unserer Reise hatten wir auf unserer Route einige Orte und Städte, in denen wir mal länger bzw. mal nur ganz kurz eintauchen konnten. Und viel öfters als gedacht waren jene Plätze, bei denen die Erwartung praktisch nicht vorhanden war, am beeindruckensten, schönsten, überraschendsten. Jene, welche man einfach gesehen haben muss, weil alle davon reden oder schwärmen, fallen leider enttäuschend aus.

Als die zwei markantesten Orte kann ich jetzt die dänische Hauptstadt Kopenhagen mit ihrer berühmten Meerjungfrau sowie das kleine schwedische Fischerörtchen Fjällbacka, welches zuletzt Berühmtheit erlangte als Schauplatz in der Krimi-Buchserie von Camilla Läckberg, aufzählen. Wo es eine Großstadt wie Kopenhagen noch verkraften kann, wenn sich an einigen wenigen Orten, wie in diesem Fall bei der Meerjungfrau, die Touristen konzentrieren und sich gegenseitig auf die „Zehchen“ steigen nur, um einen Schnappschuss mit sich vor der berühmten Bronzestatue zu machen, ist das Örtchen Fjällbacka hoffnungslos überfordert. Man wünscht sich einzutauchen in eine kleine Facette Schwedens, doch, wenn man sich selber umzingelt von unzähligen Touristen wiederfindet, fühlt man sich nicht nur falsch am Platz, sondern man erkennt sich als Teil des Problems.

Tourismus ist heute ein wirtschaftlicher Faktor, der für viele Regionen sowie ganze Länder unumgänglich ist. Oft sind es gerade solche Orte wie Fjällbacka, die neue Möglichkeiten für Einnahmen und Arbeitsplätze für die lokale vielleicht auch junge Bevölkerung mit Handkuss entgegennimmt. Wenn aber das wahre Dorfleben verdrängt wird und die Touristen durch eine nun künstliche Stadt gehen, haben beide Seiten nicht mehr viel davon.

Ich persönlich bin mir beim spazieren durch Fjällbacka bewusst geworden, dass ich Teil des Problems bin, mit dem die Stadt überflutet wird, und konnte nicht anders als baldigst wieder weiter zu fahren.


Nicht jedoch ohne ein kleines Souvenir, eine Flasche lokales Bier aus dem kleinen Supermarkt, man ist ja auf „Urlaub“!


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